4

Vois le cœur

La en face

Du regard pointu
Sens la main

Qui égrène la peau

Écarte les feuillets
Imagine le sourire

Qui tressaille soudain

Le plissement du regard 
Tu connais assez 

Cette géométrie

Qui se dérobe
Ce pointu

Sur ton cœur

Qui le pince

14 v 2017

Publicité

L’ardent sanglot

J’ai retrouvé ce texte rédigé en 2002-2003 il y a presque quinze ans. Je ne pensais pas qu’il n’aurait pas vieilli, alors que moi j’ai bien quinze ans de plus et que l’apocalypse n’est peut-être pas loin… De ce point de vue, je ne suis pas gramscien, Pessimiste de la volonté mais optimiste de la pensée. Parce que c’est tout ce qui nous reste finalement…

L’ardent sanglot_3

Amer

Souvent, las d’être esclave et de boire la lie
De ce calice amer que l’on nomme la vie (…)
Las du mépris des sots qui suit la pauvreté,
Je regarde la tombe, asile souhaité.
André Chénier, Élégies, «  Ô nécessité dure  ».

Nous protestons contre la fermeture des Archives Lukács

György Lukács

Al seguente link potete trovare una petizione online contro la chiusura dell’Archivio Lukács.

http://www.petitions24.net/tiltakozunk_a_lukacs_archivum_bezaratasa_ellen


Les signataires de cet appel expriment leur profonde préoccupation devant la décision de l’Académie hongroise des Sciences de fermer les Archives Lukács de Budapest. György Lukács fut l’un des plus éminents philosophes du XXe siècle et un auteur majeur de la modernité, non seulement dans le domaine de la philosophie, mais aussi de la pensée politique, de la théorie et la critique littéraire, de la sociologie et de l’éthique. Figure de renommée internationale, Lukács représente l’un des sommets de la riche culture hongroise ; ses œuvres font partie du patrimoine vivant de l’humanité. Durant plusieurs décennies, les Archives Lukács ont permis à un large public académique et non-académique d’avoir accès aux documents de sa vie et de son œuvre. De plus, se situant dans l’appartement où le philosophe passa les dernières années de sa vie, les archives…

Voir l’article original 38 mots de plus

Discours de Zoe Konstantopoulou au Parlement grec le 22 juillet 2015 : La soumission totale d’un pays démocratique à la volonté d’autres gouvernements ne constitue pas un accord

Entre les lignes entre les mots

Je dois bien l’admettre, cette session parlementaire aura vu se multiplier des choix personnellement et politiquement douloureux.

En ma capacité de Présidente du Parlement, j’ai écrit au Président de la République grecque, M. Prokopis Pavlopoulos et au Premier Ministre Alexis Tsipras ( voir http://cadtm.org/Lettre-de-Zoe-Konstantopoulou-Le) pour leur faire remarquer qu’il est de ma responsabilité institutionnelle de souligner que les conditions dans lesquelles cette loi est présentée (voir http://cadtm.org/Post-scriptum-Les-consequences-de) n’offre aucune garantie que la Constitution sera respectée, pas plus que le processus démocratique que doit favoriser le Parlement dans l’exercice du pouvoir législatif, pas plus qu’elle ne permet aux députés de voter en conscience. Nous nous trouvons dans une situation de chantage flagrant exercé par les gouvernements d’autres États membres de l’Union européenne sur ce gouvernement et sur les membres du parlement. En effet comme le reconnait le Ministre de la Justice que je respecte profondément comme il le sait, à…

Voir l’article original 1 711 mots de plus

Hanté-rieur

Sometimes, je voudrais
Que mon silence soit immédiat
Qu’il hurle toute la négation
Qu’il contient comme une houle
Profonde, qui parfois gémit
Sous la peau

Je veux être
Une flamme
Qui embrase
Ou plutôt, car je suis sage
Une lame
Qui fouille
L’éternité

Être le cri
Qui déchire
La sotte bêtise
Of the Ancient Room

Ce ventre, sans monde
Qui me tient
Nous détruit
Me hante
Nous épuise

Rendre liquide
Comme une ruisselle
L’encens sur la fraternité
La fausse, l’acide

Éteindre l’ennemi intérieur
Les tuer tous
IMG_4724