« Maintenant je suis maudit, j’ai horreur de la patrie ». Rimbaud, Une saison en enfer
Le voile
La foret
L’un de l’autre
Et le tumulte
Qui s’assèche
Comme roche
Nous reste la peur
Froide comme un sou
La grimace
La foret, désormais,
Est nue, et le voile
Un filet, rêche
Nous restent
Les cendres
La ruine
Les décombres
Le silence
Dans le vent
N’a t-on pas
Commencé
Par la faim ?
Opaque
Sang couleur
Ni beauté ?
30-31 i 2015